Etudes thermiques règlementaires
Etude thermique RT 2012
La règlementation thermique 2012
Issue du de la loi Grenelle I de 2009, la règlementation thermique 2012 pour les bâtiments neufs et parties nouvelles de bâtiments de petite surface, a pour objectif de limiter la consommation d’énergie primaire des bâtiments neufs à un maximum de 50 kWhEP/(m².an).
Trois exigences de résultats pour respecter la RT 2012
La réglementation thermique 2012 est avant tout une réglementation d’objectifs et comporte :
- 3 exigences de résultats : besoin bioclimatique, consommation d’énergie primaire, confort en été.
- Quelques exigences de moyens, limitées au strict nécessaire, pour refléter la volonté affirmée de faire pénétrer significativement une pratique (affichage des consommations par exemple).
L’efficacité énergétique du bâti
L’exigence d’efficacité énergétique minimale du bâti est définie par le coefficient « Bbiomax » (besoins bioclimatiques du bâti). Cette exigence impose une limitation simultanée du besoin en énergie pour les composantes liées à la conception du bâti (chauffage, refroidissement et éclairage), imposant ainsi son optimisation indépendamment des systèmes énergétiques mis en œuvre.
La consommation énergétique du bâtiment
L’exigence de consommation conventionnelle maximale d’énergie primaire se traduit par le coefficient « Cepmax », portant sur les consommations de chauffage, de refroidissement, d’éclairage, de production d’eau chaude sanitaire et d’auxiliaires (pompes et ventilateurs). Conformément à l’article 4 de la loi Grenelle 1, la valeur du Cepmax s’élève à 50 kWh/(m².an) d’énergie primaire, modulée selon la localisation géographique, l’altitude, le type d’usage du bâtiment, la surface moyenne des logements et les émissions de gaz à effet de serre pour le bois énergie et les réseaux de chaleur les moins émetteurs de CO2.
Cette exigence impose, en plus de l’optimisation du bâti exprimée par le Bbio, le recours à des équipements énergétiques performants, à haut rendement.
Le confort d’été dans les bâtiments non climatisés
A l’instar de la RT 2005, la RT 2012 définit des catégories de bâtiments dans lesquels il est possible d’assurer un bon niveau de confort en été sans avoir à recourir à un système actif de refroidissement. Pour ces bâtiments, la réglementation impose que la température la plus chaude atteinte dans les locaux, au cours d’une séquence de 5 jours très chauds d’été n’excède pas un seuil.
Notre prestation et nos moyens
Nos ingénieurs thermiciens vous accompagnent dans toutes les étapes de votre projet.
Nous réalisons l’étude thermique réglementaire comprenant l’attestation de prise en compte de la RT 2012, qui vous permet de valider vos choix constructifs, et de les adapter en cas de non-conformité, ainsi que l’étude thermique complète, qui permet de contrôler la conformité du projet à l’achèvement des travaux.
Votre étude thermique est réalisée selon la méthode de calcul TH-BCE qui prend en compte des données préétablies (climat, scénarios d’occupation du logement…) et des éléments techniques spécifiques à votre projet, à l’aide d’un logiciel validé et certifié par les pouvoirs publics pour la réalisation de cette étude.
Etude thermique RT existant
La règlementation thermique existant
La réglementation thermique des bâtiments existants s’applique aux bâtiments résidentiels et tertiaires existants, à l’occasion de travaux de rénovation prévus par le maître d’ouvrage.
L’objectif général de cette réglementation est d’assurer une amélioration significative de la performance énergétique d’un bâtiment existant lorsqu’un maître d’ouvrage entreprend des travaux susceptibles d’apporter une telle amélioration.
Elle se décline selon deux volets distincts, la RT existant « volet global », et la RT existant « élément par élément »
Les conditions d’application des deux volets
Le volet global s’applique uniquement sur certains projets qui réunissent les trois critères suivants :
- La Surface Hors Œuvre Nette (SHON) rénovée est supérieure à 1000m² ;
- La date d’achèvement du bâtiment est postérieure au 1er janvier 1948 ;
- Le coût des travaux de rénovation « thermique » décidés par le maître d’ouvrage est supérieur à 25% de la valeur hors foncier du bâtiment ;
Elle repose sur l’article R. 131-26 du code de la construction et de l’habitation et son arrêté d’application du 13 juin 2008.
Ces bâtiments doivent aussi faire l’objet d’une étude de faisabilité des approvisionnements en énergie préalablement au dépôt de la demande de permis de construire.
Schéma d’application
Le volet global
Les exigences du volet global de la règlementation thermique existant sont détaillées dans l’arrêté du 13 juin 2008. Elles comprennent en particulier :
- L’obligation de réaliser une étude de faisabilité technique économique des diverses solutions d’approvisionnement en énergie du bâtiment ;
- L’évaluation de l’état initial du bâtiment ;
- Un niveau de consommation d’énergie de référence à ne pas dépasser ;
- Le respect du confort d’été par l’intermédiaire du calcul de la température intérieure conventionnelle ;
- Des « garde-fous » fixant des performances minimales sur une série de composants (isolation, ventilation, système de chauffage…).
La RT existant « élément par élément »
L’arrêté du 22 mars 2017 modifiant l’arrêté du 3 mai 2007 relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des bâtiments existants indique, pour chaque type d’élément de bâtiment qui serait changé, des niveaux de performance minimum à respecter.
A titre d’exemple :
Lorsque des fenêtres sont remplacées, les nouvelles fenêtres doivent, sauf cas particulier précisé dans le texte, présenter une performance minimale qui correspond à un double vitrage à isolation renforcée ;
Lorsque les combles perdus d’une maison ou d’un immeuble sont isolés, une résistance thermique minimale R de 4,5 m².K/W est exigée, c’est à dire environ 15 à 20 cm d’isolant thermique selon le type de matériau.
Les exigences concernent :
- les parois opaques : murs, toiture, planchers
- les parois vitrées
- le chauffage
- l’eau chaude sanitaire
- le refroidissement
- la ventilation
- l’éclairage
- les ENR
Notre prestation et nos moyens
Nos ingénieurs thermiciens vous accompagnent dans toutes les étapes de votre projet.
Nous réalisons l’étude d’approvisionnement en énergie, nécessaire au dépôt de permis de construire. Nous vous accompagnons tout au long de votre projet de façon à vous permettre de réaliser des choix éclairés respectant les dispositions réglementaires. Nous réalisons enfin l’étude thermique complète validant le respect de la réglementation thermique au regard des éléments cités ci-dessus mais également en termes de consommations d’énergie primaire et de confort d’été.
Votre étude thermique est réalisée selon la méthode de calcul TH-CE ex, qui prend en compte des données préétablies (climat, scénarios d’occupation du logement…) et des éléments techniques spécifiques à votre projet, à l’aide d’un logiciel validé et certifié par les pouvoir public pour la réalisation de cette étude.
Calculs de déperditions
Dans quel cas fait-on un calcul de déperdition?
Le calcul de déperditions permet de déterminer les besoins en chauffage dans les différentes pièces d’un bâtiment. Ce calcul est donc indispensable pour tout projet de construction neuve, afin de pouvoir disposer des éléments de chauffage suffisamment puissants dans chacune des pièces chauffées du bâtiment, pour un delta de température intérieur extérieur fixé règlementairement.
Il est également appelé calcul de dimensionnement de chauffage.
Il permet donc en outre de contrôler que vos éléments d’émission de chaleur sont correctement dimensionnés (en cas d’inconfort thermique par exemple).
Répartition des déperditions dans les bâtiments
La répartition des déperditions varie en fonction de nombreux paramètres : niveau d’isolation des parois, type de vitrage des menuiseries, type de ventilation, étanchéité à l’air du bâti…
Voici la répartition moyenne des déperditions dans une maison individuelle non isolée (source : ADEME).
La Norme NF EN 12831
Cette norme s’applique à tous les bâtiments dont la hauteur des pièces n’excède pas 5m et supposés chauffés à régime constant aux conditions nominales.
Elle décrit la méthode de calcul des déperditions calorifiques de base, et définit le processus de calcul de la charge thermique nominale :
- De chaque pièce, afin de dimensionner les émetteurs de chaleur;
- Du bâtiment entier afin de dimensionner le système de génération de chaleur.
Sont prises en compte :
- Les déperditions de chaleur par transmission thermique au travers des parois (murs, planchers, surface vitrées, ponts thermiques) ;
- Les déperditions par ventilation (ventilation et infiltrations d’air).
Notre préstation et nos moyens
Nos ingénieurs thermiciens collectent les données de votre bâtiment (plans, composition des parois, surfaces vitrées…). Nous nous appuyons sur la norme NF EN 12831 pour calculer, pièce par pièce la puissance de chauffage nécessaire. Nos calculs permettent également de dimensionner la puissance de la chaudière ou du générateur de chauffage nécessaire à l’ensemble de votre bâtiment.
Le rapport que nous vous fournissons détaille l’ensemble des hypothèses de calcul ainsi que les résultats. Nous utilisons un logiciel professionnel validé et certifié par les pouvoirs publics.
Expertise énergétique
Etude de faisabilité photovoltaïque
Contexte
Représentant 45% des capacités nouvelles de production d’énergie électrique installées en 2019 dans le monde, le photovoltaïque a pu bénéficier d’une baisse significative de ses couts.
La règlementation environnementale 2020, qui s’appuie sur l’expérimentation E+ C-, et vise des niveaux de performance des bâtiments neufs équivalent au niveau BEPOS, favorise sensiblement le recours à la production d’électricité d’origine photovoltaïque.
Enfin les tarifs d’électricités en France, en augmentation continue depuis plus de 10 ans (44% de 2008 à 2018), justifient de plus en plus le recours à l’autoconsommation par la mise en place d’une installation de production d’électricité photovoltaïque.
Objectif
L’étude de faisabilité photovoltaïque vise à étudier la rentabilité d’une installation photovoltaïque en autoconsommation ou en revente totale, au regard des caractéristiques techniques du système (profil de demande d’électricité, dimensionnement du générateur), et en fonction également de facteurs externes (par exemple augmentation du prix de l’électricité).
L’étude de faisabilité
Suite à l’identification précise du contexte et du périmètre de l’étude, nos ingénieurs thermiciens étudient l’ensoleillement du lieu de l’installation, puis déterminent le productible annuel. Cette base permet ensuite de calculer les économies annuelles, puis de réaliser l’analyse économique globale.
Nos calculs sont réalisés grâce au logiciel PVGIS version 5.1, édité par l’Union Européenne.
Game d’outils PVGIS
Nous étudierons également les aides mobilisables et dresserons un bilan environnemental et financier de votre future installation.
Etude de faisabilité ECS solaire
Qu’est ce que le solaire thermique?
Le solaire thermique est à distinguer du solaire photovoltaïque. Alors que ce dernier vise à produire de l’électricité, le solaire thermique est utilisée pour chauffer un fluide (en général de l’eau) grâce à des capteurs solaires. Il est ainsi utilisé pour le chauffage, mais également et surtout pour les besoins en eau chaude sanitaire.
Il existe trois types d’installations :
- Les installations individuelles, destinées à la production d’eau chaude sanitaire ou à la production combinée (chauffage et eau chaude sanitaire) ;
- Les installations collectives, dont la seule application rentable actuellement concerne uniquement l’eau chaude sanitaire ;
- Les installations sur réseau de chaleur, qui représentent l’avenir de la filière et permettent en particulier de renforcer les réseaux de chaleur en été afin d’assure la maintenance sur les chaufferies biomasse.
Les avantages d’un chauffe-eau solaire individuel
Le chauffe-eau solaire peut couvrir, selon la région et la taille de l’installation :
- 50 à 80 % des besoins moyens annuels d’eau chaude sanitaire ;
- la totalité des besoins à la belle saison, ce qui permet d’éteindre complètement la chaudière en été.
Bien conçus, bien utilisés et régulièrement entretenus, les éléments d’un chauffe-eau solaire individuel ont une durée de vie :
- de 20 à 30 ans pour des capteurs plans de qualité (certains constructeurs les garantissent 10 ans) ;
- de 15 à 20 ans pour un ballon performant, avec un suivi régulier ;
- d’environ 10 ans pour le circulateur, les sondes de température et la régulation.
Un choix écologique
Le chauffe-eau solaire consomme peu d’électricité (uniquement pour le circulateur) et ne rejette pas de CO2, ni de polluant quand il fonctionne. Il diminue les rejets de gaz à effet de serre de 45% à plus de 70%, selon l’appoint utilisé (source ADEME).
L’énergie utilisée pour fabriquer l’équipement est compensée par sa faible consommation quand il fonctionne. Au total, il utilise beaucoup moins d’énergie qu’un ballon électrique ou qu’un chauffe-eau à gaz. Le matériel constituant un CESI (Chauffe-Eau Solaire Individuel) est en grande partie recyclable.
L’étude de faisabilité
Suite à l’identification précise du contexte et du périmètre de l’étude, nos ingénieurs thermiciens étudient l’ensoleillement du lieu de l’installation, ainsi que les différentes possibilités d’installation en fonction de la configuration de votre bâtiment et de vos moyens.
L’étude précise de vos besoins nous permet de déterminer le taux de couverture optimum, en parallèle du dimensionnement des capteurs.
Nous étudions en particulier :
- Les masques proches, le positionnement préférentiel des capteurs ;
- La capacité de stockage nécessaire ;
- Le cout estimatif de l’installation ;
- Les économies d’énergie potentielles.
Nos calculs exploitent les données issues du logiciel CalSol, édité par l’Institut National de l’Energie Solaire.
Etude d’approvisionnement en énergie
Cadre et projets concernés
Depuis le 1er janvier 2008 pour les projets de bâtiments de plus de 1000 m² et à compter du 1er janvier 2014 pour les projets de 50 à 1000 m², le maître d’ouvrage d’une opération de construction doit réaliser, avant le dépôt du permis de construire, une étude de faisabilité technique et économique des diverses solutions d’approvisionnement en énergie de la construction (art L.111-9 du code de la construction et de l’habitation).
Cette mesure est destinée à favoriser les recours aux énergies renouvelables et aux systèmes les plus performants. Le maître d’ouvrage a la liberté de choisir la ou les sources d’énergie de la construction, guidé par les conclusions de cette étude qui visent notamment à raisonner selon des indicateurs énergétiques, environnementaux et économiques.
Les exceptions
Ne sont pas concernés par cette obligation :
- Les bâtiments faisant l’objet d’une obligation de recours à une source d’énergie renouvelable du fait de la réglementation thermique. C’est notamment le cas des logements individuels ;
- Les extensions de bâtiment ;
- Les constructions provisoires prévues pour une durée d’utilisation égale ou inférieure à deux ans ;
- Les bâtiments à usage agricole, artisanal ou industriel, autres que les locaux servant à l’habitation, qui ne demandent qu’une faible quantité d’énergie pour le chauffage, la production d’eau chaude sanitaire ou le refroidissement ;
- Les bâtiments servant de lieux de culte ;
- Les extensions des monuments historiques classés ou inscrits à l’inventaire en application du code du patrimoine.
Les systèmes à comparer
- Les systèmes solaires thermiques ;
- Les systèmes solaires photovoltaïques ;
- Les systèmes de chauffage au bois ou à biomasse ;
- Les systèmes éoliens ;
- Le raccordement à un réseau de chauffage ou de refroidissement collectif à plusieurs bâtiments ou urbain ;
- Les pompes à chaleur géothermiques ;
- Les autres types de pompes à chaleur ;
- Les chaudières à condensation ;
- Les systèmes de production combinée de chaleur et d’électricité.
Audit et diagnostics des bâtiments
Etude de ventilation
Un enjeu primordial de santé
L’article 1er de la Charte de l’Environnement française décrète que « chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé ».
Nous passons en moyenne 70 à 90% de notre temps à l’intérieur d’un environnement clos : logement, bureau, transport, commerce, école, … Plusieurs études, dont celles de l’observatoire de la Qualité d’Air Intérieur ont montré que l’air que nous respirons peut être 5 à 10 fois plus pollué à l’intérieur qu’à l’extérieur !
Ainsi le bâtiment, un de ces lieux clos où nous passons une grande partie de notre temps peut être à l’origine de nuisances pour la santé humaine : maux de tête, fatigue, irritation des yeux, du nez, de la gorge et de la peau, vertiges, allergies, asthme…
Un enjeu primordial de pérennité du bâti
Si la ventilation des bâtiments permet d’abord de garantir aux occupants un air sain, exempt de pathogène et de polluant, elle a également un rôle crucial dans l’évacuation de l’humidité excessive contenue dans l’air et issue de l’activité humaine (cuisson des aliments, respiration, utilisation des sanitaires et salles d’eau).
L’humidité peut également apparaitre au contact de surface froide par condensation de la vapeur d’eau présente dans l’air ambiant.
Cette humidité, quand elle est mal évacuée, favorise et provoque la prolifération de moisissures en surface des parois qui dégradent le bâti, et d’agents pathogènes pour l’homme. La vapeur d’eau présente dans l’air, quand elle condense au sein même d’une paroi, peut dégrader cette dernière, plus particulièrement l’isolant qui se tasse et n’assure donc plus son rôle.
Un enjeu primordial de réduction des consommations
Les déperditions moyennes par renouvellement d’air et par fuite d’air représente 10% à 15% des déperdions pour une maison individuelle non isolée. Cette proportion augmente si le bâti est correctement isolé. La consommation des ventilateurs représente de plus une part non négligeable des consommations électriques liées au fonctionnement d’un bâtiment.
L’objectif d’une étude de ventilation
Pour toutes ces raisons précitées, vérifier le bon fonctionnement de la ventilation est primordial. L’étude de ventilation permet ainsi de contrôler le respect des débits règlementaires en fonction des différentes pièces d’un bâtiment et de leur utilisation.
Elle vise à auditer l’ensemble d’un système de ventilation afin d’évaluer son état, de déterminer les travaux à réaliser et leur échéance :
- Dimensionnement et état des bouches d’extraction ;
- Détalonnage des portes ;
- Etat des gaines ;
- Fonctionnement et positionnement du caisson ;
- Etat des filtres ;
- Analyse du contrat de maintenance.
L’inspection des systèmes existants est détaillée dans le rapport, qui propose également un programme pluriannuel d’investissement, et évalue l’opportunité de réaliser des travaux en proposant une analyse technico économique détaillée des solutions envisagées.
Audit énergétique
Qu’est-ce qu’un audit énergétique ?
L’audit énergétique d’un bâtiment est une démarche normalisée qui vise à analyser de façon exhaustive et précise l’ensemble des caractéristiques d’un bâtiment, qui déterminent ses consommations énergétiques. Il étudie en particulier l’enveloppe du bâtiment, les systèmes de chauffage, de froid, d’eau chaude sanitaire et de ventilation, mais également l’utilisation qui en est faite.
Cette étude initiale permet de situer le bâtiment en termes de performances énergétiques, au regard de la règlementation en vigueur. Elle doit permettre également d’identifier les éventuels défauts et problématiques du bâtiment.
A quoi sert-il ?
L’audit énergétique est un véritable outil de gestion pour tous les propriétaires de bâtiments. Il permet en effet, à la suite du diagnostic initial, d’étudier l’opportunité de réalisation de travaux de rénovation thermique en évaluant de façon réglementaire les potentiels de gains énergétiques, pour chacune des préconisations de travaux qui sont proposées.
Celles-ci se fondent sur l’expérience de nos ingénieurs, dont les connaissances en matière de bâtiments et constructions durables leur permettent de vous proposer des scénarios de travaux cohérents et réalistes, dans la recherche des meilleures solutions pour réduire vos consommations.
Que dit la loi en matière d’audit énergétique ?
Le contenu et les modalités de réalisation d’un audit énergétique sont détaillés dans l’Arrêté du 28 février 2013 relatif au contenu et aux modalités de réalisation d’un audit énergétique.
Il est obligatoire dans les bâtiments à usage principal d’habitation, d’un immeuble ou d’un groupe d’immeubles en copropriété de cinquante lots ou plus, équipés d’une installation collective de chauffage ou de refroidissement et dont la date de dépôt de la demande de permis de construire est antérieure au 1er juin 2001.
Notre matériel de visite
Le diagnostic initial, qui vise à caractériser le fonctionnement thermique du bâtiment, nécessite l’utilisation de matériel spécifique.
Caméra thermique BOSCH GTC 400C, utilisée pour l’identification des défauts d’isolation, des ponts thermiques, des problèmes de condensation, fuites d’air et autres désordres du bâtiments.
Télémètre laser : vérification des cottes indiquées sur les plans, prise de mesures (menuiseries, HSP, angle d’inclinaison…)
Analyseur de combustion, utilisé pour vérifier le bon fonctionnement des chaudières à combustion (fioul, gaz, bois), déterminer leur rendement et vérifier la conformité par rapport à la règlementation.
Pince ampèremétrique, multimètre numérique. Permet de contrôler la puissance soutirée par les appareils électriques afin d’évaluer la consommation correspondante.
Anémomètre à hélice et fil chaud. Sert à vérifier les débits des bouches de ventilation. Les débits règlementaires visent à assurer un air sain pour les occupants d’un bâtiment.
Etude thermographique
Qu’est-ce qu’un étude thermograpique?
La thermographie infrarouge est une technique d’imagerie et de mesure des températures de surface des objets observés. Elle se base sur le fait que la matière émet des rayonnements électromagnétiques dont la puissance est fonction de la température de la matière. Pour des températures ordinaires dans le bâtiment (-20 + 50°C), ces rayonnements sont situés principalement dans le spectre infrarouge, d’où le terme thermographie infrarouge, ou encore caméra thermique.
A quoi sert-elle?
Le champ d’application d’une caméra thermique est assez vaste. Dans le bâtiment, elle permet de détecter et de repérer de nombreuses pathologies et défauts qui ne sont souvent pas détectables autrement. Elle permet également de contrôler la bonne réalisation de vos travaux.
Peuvent ainsi être visualisés :
- Les ponts thermiques et autres point faibles du bâtiment : liaisons des planchers avec les murs extérieurs, tableaux de menuiseries non isolés.
- Les déperditions par fuite d’air liées à une mauvaise étanchéité à l’air de l’enveloppe du bâtiment.
- Les problèmes de chauffage et de fuite d’eau : percement d’un plancher chauffant ou mauvaise répartition de celui-ci, humidité dans une paroi, réseau mal isolé.
- Les dysfonctionnements sur une installation photovoltaïque : cellule PV défectueuse.
- Les défauts d’isolation dans une parois : isolation manquante, insuffisante, ou détériorée.
Défaut d’isolation en partie supérieur de la menuiserie
Les avantages de la thermographie infrarouge
- Intervention rapide par nos experts, ne nécessitant aucun contrôle destructif.
- Repérage immédiat et visualisation claire du (ou des) désordre(s).
- Contrôle efficace de la bonne exécution de vos travaux d’isolation, y compris à posteriori.
- Permet de préciser une intervention et donc de réduire les couts de travaux.
Notre matériel
Nos ingénieurs thermiciens réalisent leurs inspections à l’aide d’une caméra infrarouge professionnelle de marque Bosh :
Expertises complémentaires
Simulation Thermique Dynamique
Les calculs réglementaires (RT2012) permettent d’estimer les consommations d’un bâtiment sur la base de scénarios conventionnels moyens (occupation, éclairage…).
La simulation thermique dynamique propose une approche beaucoup plus précise. Elle analyse la performance d’un projet dans un contexte d’usage réel et individualisé. Il est alors possible d’optimiser la conception énergétique du bâtiment en termes de confort, d’impact écologique et de coût économique global.
Principe général
Sur la base d’une modélisation exhaustive d’un bâtiment, comprenant le détail des compositions de l’enveloppe (murs, planchers, menuiseries…), les systèmes mis en place (chauffage, Eau Chaude Sanitaire, éclairage, électroménager), notre logiciel de simulation thermique dynamique va calculer au pas de temps choisi (jusqu’à 1/10 d’heure), l’ensemble des données caractérisant les consommations du bâtiment et le confort des occupants.
Les scénarios
Les scénarios d’occupation permettent de préciser le nombre d’occupants d’une même zone, ainsi que les horaires de présence sur l’ensemble de l’année. Ces données permettent de calculer les apports métaboliques de chaleur et d’humidité par exemple.
Les scénarios d’ouverture sont utilisés pour prendre en compte du refroidissement passif par ventilation nocturne, ou encore pour évaluer la qualité de l’air intérieur.
Les scénarios de température sont indispensables pour calculer les consommations de chauffage, et pour pouvoir s’approcher au plus prêt de la réalité d’utilisation des occupants en fonction des zones d’un bâtiment (température de consigne à 21°C en réel, plutôt de 19°C règlementairement).
Ce sont les scénarios de puissance dissipée qui sont utilisés pour la modélisation des équipements électroménagers et informatiques. Les puissances indiquées sont à la fois des consommations électriques, mais également des apports de chaleur à prendre en compte pour les besoins en chauffage et les surchauffes d’été.
L’occultation permet de limiter les apports solaires trop importants en été. Appliqués à une paroi vitrée, ils servent également dans les calculs thermiques et d’éclairement.
Les scénarios de ventilation déterminent le fonctionnement des systèmes de ventilation (programmation horaire, débits, ventilation nocturne, bypass pour les doubles flux…).
Les scénarios d’éclairement permettent de différencier les besoins d’éclairage en fonction des pièces d’un bâtiment. Les circulations ne nécessitent par exemple pas autant de luminosité qu’un bureau. Associés à une puissance, ils déterminent dans les calculs des puissances dissipées et des consommations électriques.
Les besoins d’eau chaude sanitaire sont définis pour chaque émetteur (lavabo, salle de bain, cuisine…) de façon à pouvoir calculer les besoins et les consommations d’énergie correspondantes.
D’autres scénarios sont utilisés pour une analyse de confort (scénario de métabolisme), ou encore pour l’analyse du cout d’exploitation (scénario de couts de l’énergie).
Cadre d’utilisation de la STD
Une STD est nécessaire en phase de conception d’un projet de construction, afin de valider par exemple un objectif faible de consommations d’énergie. Elle l’est aussi dans l’existant quand il s’agit d’établir une stratégie de rénovation, par exemple pour un audit énergétique (faire le lien avec la page presta correspondante).
Dans ce cas, on réalise une série de STD pour tester différentes solutions techniques à tout niveau (enveloppe, ventilation, chauffage, vitrage, équipements…). On peut ainsi trouver l’optimum entre performances et retour sur investissement, et établir une stratégie de rénovation énergétique permettant d’atteindre la performance énergétique avec un temps de retour minimal.
Données de sortie
La STD est un outil puissant de modélisation et de compréhension du fonctionnement des bâtiments. En prenant en compte toutes les données techniques liées à leur utilisation, elle permet d’évaluer de façon précise, pour chaque pas horaire de l’année l’ensemble des données de consommations et de confort de chaque partie d’un bâtiment : température intérieure et extérieure, apports solaires et apports internes, consommations par poste…
Voici un exemple d’analyse possible :
On peut voir ici l’impact fort des apports solaires sur la température intérieure (augmentation simultanée des deux courbes).
Les apports liés à l’occupation font peu varier la température intérieure.
On peut observer également que cette température intérieure baisse très peu pendant la nuit. Le bâtiment n’a donc pas le temps de se refroidir.
Décret tertiaire
Qui est concerné?
Les propriétaires ou exploitants d’un établissement abritant des activités tertiaires du secteur public ou du secteur privé : bureaux, services publics, enseignement, santé, justice, commerces, hôtellerie, restauration, résidences de tourisme & loisirs, sport, culture et spectacles, logistique, aérogares, gares ferroviaires, routières, maritime ou fluviale, vente et services automobiles, moto ou nautique, salles et centres d’exploitation informatique, stationnement, blanchisserie, imprimerie et reprographie.
Quels bâtiments sont concernés?
Bâtiment
D’une surface égale ou supérieure à 1000 m² exclusivement allouée à un usage tertiaire.
Toutes parties d’un bâtiment
A usage mixte hébergeant des activités tertiaires dont le cumul des surfaces est égal ou supérieur à 1000 m².
Tout ensemble de bâtiments
Situés sur une même unité foncière ou sur un même site dès lors que ces bâtiments hébergent des activités tertiaires sur une surface cumulée égale ou supérieure à 1000 m².
Les obligations de réduction des consommations
Les modalités déclaratives
En tant que propriétaire, bailleur ou occupant, vous devez déclarer les consommations de vos locaux tertiaires sur l’Observatoire de la performance énergétique, de la rénovation et des actions du tertiaire (Operat). En retour, la plateforme vous fournit une attestation annuelle des consommations ajustées en fonction des variations climatiques avec votre situation, par rapport aux objectifs règlementaires. Cette attestation est complétée par la notation Éco énergie tertiaire qui qualifie votre avancée dans la démarche de réduction de la consommation énergétique.
Les sanctions administratives
- Mises en demeure de la préfecture et publication de ces dernières sur un site de l’Etat.
- Amende administrative de 1500 euros pour les personnes physiques et 7500 euros pour les personnes morales.
Nos services
Notre ingénieur en maitrise de l’efficacité énergétique, fort de son expérience en tertiaire public en particulier, vous accompagne dans :
- La collecte des éléments ;
- Les formalités déclaratives (plateforme de l’ADEME OPERAT) ;
- La prise en compte de vos contraintes spécifiques (financières, d’urbanisme, techniques) ;
- La construction d’un schéma directeur tertiaire ;
- La constitution des dossiers techniques de modulation;
- Le suivi du respect des objectifs de réduction des consommations.